mercredi 16 mars 2011

Peut on encore avoir affaire à un charlatan en chirurgie esthetique ?

la chirurgie esthetique est aujourd'hui parfaitement réglementée par les pouvoirs publics. Elle est donc très sure et ce, pour plusieurs raisons : Tout acte de chirurgie esthétique ne peut être réalisé que par un chirurgien esthétique, qualifié en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique auprès du conseil de l'ordre des médecins. Vous avez sur le site du conseil de l'ordre des médecins tous les moyens de vérifier si le médecin que vous avez consulté possède bien cette qualification. Il est de votre devoir de vérifier cela.D'un point de vue légal, les sanctions sont très lourdes si un chirurgien non spécialiste se hasarde à pratiquer une intervention de chirurgie esthétique sans en avor la qualification. Il n'est pas non plus couvert par son assurance professionnelle et il risque donc très gros. Raison pour laquelle, je ne connais aujourd'hui aucun médecin qui se hasarde à cela.

De plus tout acte de chirurgie esthétique ne peu aujourd'hui que se pratiquer dans un établissement de soins (clinique ou hôpital) aux normes établies par les hautes autorités de santé. Chaque établissement soumet tout nouveau chirurgien de se présenter au conseil médical d'établissement avant de pouvoir pratiquer son art . Ce conseil médical valide les diplômes, la réputation et la notoriété du praticien. C'est un contrôle supplémentaire pour la réalisation d'actes de chirurgie esthétique dans les règles de l'art. Le vieux spectre du chirurgien opérant en clinique desaffecté ne peut donc plus arriver...

Enfin au bloc opératoire, la responsable administrative vérifie et valide tous les diplômes médicaux et paramédicaux de toutes les personnes présentes au bloc opératoire. Que ce soit les chirurgiens esthetiques , mais aussi tout le personnel soignant qui doit obligatoirement être qualifié. Pour toutes ces raisons, on peut clairement affirmer que la chirurgie esthetique est de nos jours très sure, et que les vieux fantomes du charlatanisme sont aujourd'hui très loins.

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